Un beau visage à tous sens

Ce choix de lettres qui s’étend sur une durée qui dépasse le demi-siècle, et va de 1886 à 1944, jette quelques fulgurantes clartés sur cette extraordinaire période. Pendant ces cinquante années, notre monde a changé de base et peut-être que jamais, à travers d’aussi grands malheurs, les hommes n’ont connu autant de désastres et de triomphes, autant de tristesses et autant de gloire.

De l’enfance nivernaise et bourguignonne jusqu’aux dernières années, reprises par la Bourgogne et le Nivernais, ces lettres vont faire revivre pour nous quelques-uns des problèmes qui se sont posés à Romain Rolland tout au long de sa longue route. Retrouvons ici les premières questions entrevues par le jeune homme lorsqu’il est entré dans la vie, et suivons cette vie jusqu’aux derniers morceaux d’orgue, joués en sourdine par celui qui allait se détacher de ce monde. Ces dernières lettres sont pleines de la tristesse des événements, mais elles sont traversées par l’étrange joie de celui qui pouvait écrire : « j’ai confiance... » à quelques jours de sa mort, après avoir essayé de définir ce que pouvait dire le mot foi « chez nous, laïques... ».

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